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Les ventes résidentielles continuent de reculer au Canada en juin

Les ventes résidentielles continuent de reculer au Canada en juin

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont baissé davantage à l’échelle nationale en juin 2016.

Faits saillants :

  • Le marché résidentiel canadien a baissé de 0,9 % de mai à juin.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) se chiffrent à 5,2 % de plus qu’en juin 2015.
  • Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 2,2 % de mai à juin.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 13,6 % d’une année à l’autre en juin.
  • En juin, le prix moyen des maisons a haussé de 11,2 % à l’échelle nationale d’une année à l’autre; si on exclut le Grand Toronto et le Grand Vancouver, il a progressé de 8,4 % en un an.

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® canadiens a baissé de 0,9 % d’un mois à l’autre en juin 2016. Les baisses connues au cours des deux derniers mois ont entraîné des ventes 2,6 % moins élevées que le record mensuel enregistré en avril 2016.

Les ventes se sont révélées moins élevées que le mois dernier dans près de la moitié des marchés en juin, les baisses dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser et le Grand

Toronto ayant absorbé les gains connus dans des marchés comparativement moins actifs.

« Même si les ventes nationales demeurent vigoureuses, il existe toujours des différences importantes entre les tendances des marchés immobiliers de l’ensemble du Canada », affirme le président de l’ACI, Cliff Iverson. « Pendant que les ventes et l’augmentation du prix des maisons se révèlent fortes en Colombie-Britannique et en Ontario, elles restent modérées dans d’autres marchés où les acheteurs sont prudents et incertains quant aux perspectives économiques locales », ajoute-t-il. « Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements pour comprendre l’évolution du marché de l’habitation où vous demeurez ou souhaitez demeurer à l’avenir. »

« Les ventes en juin ont continué selon les tendances observées le mois précédent », signale Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Tout comme en mai, la baisse mensuelle des ventes à l’échelle nationale s’est surtout fait sentir dans la vallée du Bas-Fraser de la Colombie-Britannique et la région du Grand Toronto. Selon les lois de l’offre et de la demande, un inventaire exceptionnellement bas combiné à une demande élevée continue de se traduire par une forte croissance des prix dans ces marchés immobiliers, où les gains d’une année à l’autre se situent à 10 % et plus depuis la fin de l’année dernière. »

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) se sont accrues de 5,2 % d’une année à l’autre en juin 2016. Les augmentations en un an ont de moins en moins d’ampleur depuis février 2016.

En juin 2016, le nombre de nouvelles inscriptions s’est élevé de 2,2 % par rapport à mai. La nouvelle offre a pris de l’importance dans une grande majorité des marchés locaux, notamment le Grand Toronto, Oakville-Milton, Montréal, la ville de Québec et la vallée du Fraser (Colombie-Britannique). Le retour de l’activité à Fort McMurray aux suites de l’évacuation de mai a également contribué à l’augmentation des nouvelles inscriptions à l’échelle nationale.

Étant donné la baisse du nombre de ventes et la hausse du nombre de nouvelles inscriptions, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays a accusé un recul en atteignant 63,3 % en juin 2016, comparativement à 65,3 % en mai. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans environ la moitié des marchés de l’habitation locaux en juin, soit pratiquement tous les marchés de la Colombie-Britannique, les marchés situés à Toronto et dans les environs ainsi les marchés du Sud-Ouest de l’Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,6 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juin 2016, soit inchangé par rapport aux résultats obtenus en mai et le niveau le plus bas en plus de six ans. Les mois d’inventaire tendent à la baisse depuis le début de 2015, ce qui reflète un resserrement continu des marchés de l’habitation en Colombie-Britannique et en Ontario. À l’heure actuelle, le nombre de mois d’inventaire se situe à près de deux mois ou moins dans un certain nombre de marchés locaux en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et ses environs, et dans le Sud-Ouest de l’Ontario.

Le prix de référence de l”IPP MLS® global et composé a augmenté de 13,6 % d’une année à l’autre en juin 2016 pour atteindre 564 700 $, soit le gain le plus important depuis décembre 2006.

Pour le cinquième mois d’affilée, la croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée dans toutes les catégories de logements suivis par l’indice.

On retrouve encore en tête des hausses les plus importantes d’une année à l’autre les maisons unifamiliales à deux étages (+15,5 %), qui sont suivies par les maisons unifamiliales à un étage (+14,0 %), les maisons en rangée (+13,6 %) et les appartements (+9,8 %).

Bien que neuf sur onze marchés dont tient compte l’IPP MLS® aient enregistré des hausses d’une année à l’autre en juin, la hausse des prix varie considérablement d’un marché à l’autre.

On note les plus importantes hausses d’une année à l’autre dans le Grand Vancouver (+32,1 %) et la vallée du Bas-Fraser (+35,5 %), suivies du Grand Toronto (+16.0 %), Victoria (+15,7 %) et l’île de Vancouver (+10,6 %). Par contre, les prix d’une année à l’autre ont baissé de -4,1 % et de -1,4 % à Calgary et Saskatoon respectivement.

Le prix des maisons d’une année à l’autre a encore augmenté à Regina (+3,6 %), dans le Grand Montréal (+1,9 %) et à Ottawa (+1,0 %). On a noté la onzième hausse consécutive d’une année à l’autre dans le prix des maisons du Grand Moncton, qui a grimpé de 7,9 %.

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est vulnérable aux distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés de l’habitation les plus serrés, actifs et chers au Canada. Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juin 2016 s’élevait à 503 301 $, ce qui représente une hausse de 11,2 % d’une année à l’autre.

Si l’on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 374 760 $, et la hausse d’une année à l’autre baisse à 8,4 %.

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