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Les ventes résidentielles augmentent en février au Canada

Les ventes résidentielles augmentent en février au Canada

N.B. En tant que fournisseur de données et de statistiques exactes et à jour sur le marché de l'habitation, l'ACI ne peut émettre des prévisions trimestrielles crédibles à l'heure actuelle.

OTTAWA, le 16 mars 2020 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles nationales ont augmenté entre janvier et février 2020.

Faits saillants

  • En février, les ventes résidentielles nationales ont connu une hausse de 5,9 % d'un mois à l'autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 26,9 % d'une année à l'autre.
  • Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a bondi de 7,3 % d'un mois à l'autre.
  • L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est en hausse de 0,7 % d'un mois à l'autre et de 5,9 % d'une année à l'autre.
  • Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a grimpé de 15,2 % d'une année à l'autre.

Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 5,9 % en février 2020. Il s'agit d'une des progressions d'un mois à l'autre les plus élevées de la dernière décennie.

Bien que le nombre de transactions ait connu une hausse dans quelque 60 % des marchés locaux en février, la forte augmentation à l'échelle nationale découle largement d'un bond de 15 % dans le Grand Toronto. Bon nombre de marchés du centre et du sud de l'Ontario ont également enregistré des gains appréciables de janvier à février.

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont dépassé de 26,9 % celles de février 2019. Or, une bonne partie de cet important gain est attribuable au fait que février 2019 a été le mois de février le plus faible en dix ans. Février 2020 a également profité d'un jour supplémentaire en raison de l'année bissextile.

Les transactions ont surpassé celles de l'an dernier sur environ 80 % de l'ensemble des marchés locaux, y compris dans tous les grands marchés urbains.

« La hausse du prix des propriétés s'accélère dans les marchés où les inscriptions se raréfient, plus particulièrement en Ontario, au Québec et dans les Maritimes, qui ensemble génèrent à peu près les deux tiers des ventes au pays », indique Jason Stephen, le président de l'ACI. « Au même moment, l'abondance de l'offre dans les Prairies et à Terre-Neuve-et-Labrador se traduit par une concurrence accrue entre les propriétaires-vendeurs. Que vous cherchiez à vendre ou à acheter, ou les deux, l'immobilier est tout à fait local. Un courtier ou agent immobilier membre de l'ACI est le mieux placé pour connaître le marché et demeure votre meilleure source d'information et votre meilleur guide au moment de négocier l'achat ou la vente d'une propriété », précise le président.

« Après des mois de décembre et de janvier plus calmes que la normale, le nombre de nouvelles inscriptions a explosé en février dans certains des marchés du pays où l'offre est particulièrement anémique. C'est donc sans surprise que les ventes ont suivi », observe Shaun Cathcart, l'économiste principal de l'ACI. « Il y a lieu de se demander quelle est l'importance de la demande comprimée dans les régions du pays où le nombre d'inscriptions est faible depuis un certain temps. Cela dit, il faudra que le nombre de nouvelles inscriptions augmente pendant plus d'un mois pour que certains de ces marchés commencent à évoluer ne serait-ce que vers un semblant d'équilibre. Dans l'intervalle, il faut s'attendre à ce que les prix continuent de grimper en raison de la concurrence entre les acheteurs pour les inscriptions actuelles. »

Le nombre d'habitations nouvellement inscrites a bondi de 7,3 % entre janvier et février, ce qui a plus qu'effacé les baisses de la fin 2019. Des gains ont été enregistrés à ce chapitre dans plusieurs grands marchés, dont la vallée du Fraser, Calgary, Edmonton, le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Kitchener-Waterloo, Windsor-Essex, Ottawa et Montréal.

Étant donné que les nouvelles inscriptions ont augmenté un peu plus que les ventes en février, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions au pays se chiffre désormais à 64 %, comparativement à 64,9 % en janvier. Néanmoins, dans une perspective plus large, cette mesure de l'équilibre du marché est à un niveau nettement supérieur à sa moyenne des cinq derniers mois, soit 53,8 %. À moins que ces tendances n'évoluent d'une façon imprévue, il semble donc que le prix des habitations continuera d'augmenter en 2020.

La meilleure façon d'évaluer si les conditions locales favorisent les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs est de déterminer dans quelle mesure et pendant combien de temps l'équilibre du marché est supérieur ou inférieur à sa moyenne à long terme. Les mesures de l'équilibre du marché qui se situent à l'intérieur d'un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre dans le marché.

La comparaison du ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à la moyenne à long terme montre qu'environ 60 % de l'ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en février 2020. À l'exception de quelques régions de l'Alberta et de la Saskatchewan, les autres marchés ont tous favorisé les propriétaires-vendeurs.

Par ailleurs, le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande. Il représente le temps qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuelle.

On comptait 4,1 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin février 2020, soit le niveau le plus bas depuis l'été 2007. Cette mesure de l'équilibre du marché est maintenant plus d'un mois complet en deçà de sa moyenne à long terme de 5,2 mois, ce qui indique que les négociations favorisent encore davantage les propriétaires-vendeurs.

Les mesures nationales de l'équilibre du marché continuent de masquer d'importantes variations croissantes à l'échelle régionale. Le nombre de mois d'inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu'à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui donne amplement de choix aux acheteurs dans ces régions. En revanche, la mesure demeure bien en deçà des moyennes à long terme en Ontario, au Québec et dans les Maritimes, ce qui entraîne une forte concurrence parmi les acheteurs et crée un contexte favorable à la hausse des prix. La mesure demeure bien équilibrée en Colombie-Britannique.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a augmenté de 0,7 % en février 2020 comparativement à janvier. Il s'agit du neuvième gain mensuel consécutif de l'Indice.

En février 2020, les résultats de l'IPP MLS® étaient en hausse par rapport au mois précédent, et ce, sur 15 des 19 marchés mesurés par l'Indice. À compter de la parution du présent communiqué, Winnipeg fait partie de l'IPP MLS®.

Dans les grands marchés des Prairies, la tendance des prix était à la baisse à Calgary et à Edmonton en début d'année, mais globalement stable par rapport à l'année précédente. À Saskatoon, les prix sont également stables par rapport à l'an dernier, tandis qu'à Regina ils poursuivent leur mouvement à la baisse. À Winnipeg, les prix suivent une légère tendance à la hausse depuis le début de 2019.

Entre-temps, le redressement du prix des propriétés va bon train en Colombie-Britannique et dans la région du Grand Golden Horseshoe, en Ontario. Plus à l'est, la croissance des prix à Ottawa, à Montréal et à Moncton se poursuit comme elle le fait depuis un certain temps déjà. À Ottawa et à Montréal, la hausse des prix s'accélère depuis le début de 2020.

Bien qu'une comparaison des prix des propriétés à ceux de l'année dernière révèle d'importantes variations à l'échelle du pays, une distinction régionale semble demeurer à l'est et à l'ouest : des gains encore plus prononcés de l'Ontario vers l'est et un mélange de gains plus modestes et de baisses en Colombie-Britannique et dans les Prairies.

L'IPP MLS® global et composé réel (non désaisonnalisé) a connu une hausse d'une année à l'autre de 5,9 %. Il s'agit de la plus importante hausse d'une année à l'autre depuis février 2018. Les variations de prix d'une année à l'autre sont de nouveau positives dans le Grand Vancouver (+0,3 %) et dans la vallée du Fraser (+1,4 %). Ailleurs en Colombie-Britannique, les prix des propriétés ont enregistré des hausses d'une année à l'autre dans la vallée de l'Okanagan (+3,9 %), à Victoria (+4,3 %) et ailleurs sur l'île de Vancouver (+3,2 %).

Calgary et Edmonton ont de nouveau connu de légères baisses de prix d'une année à l'autre, alors que cette baisse a été de -5,4 % à Regina. À Saskatoon (+1,1 %) comme à Winnipeg (+1,6 %), les prix ont enregistré en février une hausse modeste d'une année à l'autre.

En Ontario, la croissance du prix des habitations s'est de nouveau accélérée dans le Grand Golden Horseshoe, où plusieurs marchés ont affiché une croissance supérieure à 10 % en février. Parallèlement, la croissance ininterrompue des prix ces dernières années s'est poursuivie à Ottawa (+14,7 %), à Montréal (+10,4 %) et à Moncton (+7,5 %).

Les catégories de référence suivies par l'indice ont toutes progressé d'une année à l'autre, affichant des gains comparables.

Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont enregistré la plus forte hausse d'une année à l'autre (+6,2 %), suivis de près par ceux des appartements (+6,0 %), des maisons unifamiliales à un étage (+5,4 %) et des maisons en rangée (+5,1 %).

L'IPP MLS® est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en février 2020 se situait à environ 540 000 $, soit une hausse de 15,2 % comparativement au même mois l'année dernière.

Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de près de 130 000 $ par rapport à la moyenne nationale (pour s'établir aux environs de 410 000 $).

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